« Ma Sœur Lune » C’est en nuits que je compte
« Ma Sœur Lune »
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C’est en nuits que je compte inconnu, les images dissipées à ta froide lumière, ma soeur éternelle.
Comme l'insecte que je suis à contempler ton mystère,
le passé me boit tout entier et sans trêve, hier, demain, aujourd'hui, c'est l'adieu au temps, aux années,
aux cadences répétées dont l'impression par secondes
est d'un peu plus de cet ancien monde qui traverse par replis étrangers, la frontière de ce bleu que je devine en toi.
Des effrois réguliers du temple en sommeil qui agitent mon coeur comme une urne dans les flots,
je regarde ton doigt qui pointé sur mon chemin, m'empêche de rompre la misère, ainsi que cet orgueil de plus de mille ans qui m'abat à chaque jour disparu,
je ne sens que clameurs et inutilité dans ce grand doute qui m'embrase, serait-ce le fruit de ma semaison qui flétrit à l'air de ce monde?
Je te sens plus claire en cette nuit,
tu as la
couleur de ton âge
et moi le souci de n'être que de passage.
HXXX2007®