Mina_1873
SORROR SANGUIS
CADENTE ORIENTE SOLE.
ORIOR SOLE CADO
« Je disparais au Soleil levant, j’apparais au Soleil
couchant »
Ô Sœur de sang,
Eternelle, gente et immobile,
je reçois l’appel aux âmes du Sud et du front de l’Orient.
Ô Sœur de sang,
Impératrice et souveraine vénérable de mes mémoires,
tu expires à mon cœur l’expiation à la Géhenne.
Je te ressens alors dans le chœur des vestales expositions
de l’art ancien
que me distille un Musée au milieu d’une nation,
asile appâté à l’échappée, me rappelant ton penchant à
l’obscur.
Ô Sœur de sang,
Toi qui me sait du plus intense aérien,
aux revers sépales de chroniques m’anoblissant en porteur de
ta marque.
Je te révère par les liens qui nous font et nous fîmes,
bien avant que le monde ne devienne à notre séparation,
le pays de nos retrouvailles.
Ô Sœur de sang,
Je t’ai vu disparaître et ceindre par les corps qui m’ont
aimés,
la croyance, bru de ma collecte, m’invitant à m’unir captif en
ton passé,
comme aux dérobés paysages captivant l’air des architectures
antiques,
à cette partie que je soutiens humaine, s’étant lancé en
poursuite,
à capturer tes baisers métalliques.
Ô Soeur de sang,
ne me demande mon âme,
je ne peux te dire quand elle reviendra.
Je ne sais que trop des choses qui dévastent,
bien plus que mon esprit ici-bas,
ces illusions de papier débordant
cette attente enfin commune à la vie.
Mon âme t’appelle par la voix du dedans,
elle se nomme « famille »,
et sa dynastie est partout,
d’Est au Midi.
Il faut perpétuellement fuir,
chérir hors d’atteinte « REBELLION »
« Au plus loin que puisse supporter ma pensée,
peuple silencieux, chante pour moi »