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L'univers de HXXX

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L'univers de HXXX
Derniers commentaires
17 février 2011

ANNE WISHES X

ANNE WISHES

Un grand vent de Septembre se lassait de la plaine

où les arbres fatigués semblaient prêts à mourir

embaumés des arches célestes et vénéneuses,

d’un ciel chargé de tant de peines.

 

Si je t’avais écris, toi dont le nom m’est bien connu !

Misérable destinée inconnue à ma ressemblance.

 

Tu n’aurais jamais consenti à reconstituer le puzzle de ma chair mis à nu.

En ce monde perdu et volé à l’outrance qui m’est jeté à la face,

Je révère absolu le souvenir délivré de son urne qui émerge à la surface

des eaux de mercure d’un métal volatil affûté de ténèbres,

et rendu à la lumière végétale.

 

Je refais à noyade le chemin de l’oubli pour retrouver ton âme jadis engloutie.

 

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16 février 2011

Une chose obscure grondait au milieu de macabres

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Une chose obscure grondait au milieu de macabres lumières.

Des Anges furibonds convolaient en nuées croisant vapeurs et maléfices entourant la séduction polymère d’une Souveraine supportée par des vers primatiaux venus du ventre du grand reptile.

Dragon

16 février 2011

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16 février 2011

St Elme

Des feux de St.Elme, à la divination des astres si familière aux mystères de la nuit

comme à la navigation. J’ai débarqué mon équipage au monde par de nombreuses tentatives,

devenues vaines pour l’ensemble.

 

Etant de la fatigue le plus proche parent d’évidence, mon appétit jadis insatiable,

semble aujourd’hui vouloir me conter mon terme.

 

Je croyais autant et il y a peu aux enchantements d’un unisson parvenu du delà du trépas,

Ma défunte, qui emportée par trois mille nuits me précédant, me fait carence à en revivre,

rendant cette attente à l’impossible et brûlée par le Soleil des jours humains.

 

Je ne peux regagner mes terres perdues dans le temps. Je suis exilé pour ce faire sur un îlot de poussière m’évoquant 1992 qui fut égal à 1782, en éclat comme en merveilles.

4 octobre 2008

Note2 : Hommage personnel à Sheridan Le Fanu

Note2 : Hommage personnel à Sheridan Le Fanu  1814-1873

 

 

CARMILLA – M.I.R.C.A.L.L.A

 

Au-delà d’une échéance soustraite au Soleil,

dans les sols espacés et basaltes d’un pays de frondaisons,

s’éternise une respiration échappée à la tombe,

c’est le souffle de la défunte qui marche à la quarte de minuit

sous l’égide de ses mémoires.

 

L’Empouse et la succube,

la sœur qui m’accompagne et m’ensanglante,

du sépulcre à la lumière noire,

je suis son suprême flambeau d’étoiles,

sa résonance me glace et m’oblige à renaître de ses sentences.

 

Mon nom d’enfant demeure l’affection à sa lividité

et à tout crépuscule elle s’épand alentours,

unissant mes cauchemars de son corps d’absence

au vertical amour de l’abysse pinéal.

 

Ombreux et dévoré par des vipères alcalines

principes à sa chevelure,

je tends aux balustres d’un ciel qui se dérobe,

mes membres entravés de solitude.

 

A chaque Orée, je décore sa sépulture

clairvoyant de sa renaissance à la chute de l’obscurité,

je me sacrifie à jurer d’être son esclave.

 

Par le vœu et les mots promis,

je lui cède vie.

 

 

 

 

 

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22 septembre 2008

Pensées 2008

Je le connais

 

Jéprouve son effigie qui me cible d’un œil ancestral,

il me dévide les chairs pour que je cède,

pour que je m’incline en abandons à ce dard qui me fouille,

cet aiguillon très ancien qui fourbe, me distille ses pensées.

 

C’est un piège profond dans lequel il est bon de s’enliser,

une fosse où les crocs ravivent le plaisir d’y chuter,

je connais ce chemin et dénie de l’emprunter.

Combien de fois n’y ai-je pas livré une lutte dérisoire

qui me lâcha en débâcle, perdant aux fauves la part la plus pure de mon sang.

 

Le poison précieux, fortuné Népenthes, enfant d’échanges incités,

s’écoule déjà dans mes veines à l’heure ou je recule.

Il s’y trouve le sceau brûlé sur ma peau, par-delà les actes qui assemblent

des images illimitées traversées d’ombre et de nuit,

Je ne peux omettre, car pour autant, il est immodérément tôt.

 

Mais ce qui est dans un Univers, ne subsiste dans l’autre…

 

Cela au moins je le sais.

 

7 juillet 2008

Mina_1873 SORROR SANGUIS CADENTE ORIENTE SOLE.

Child_of_the_nigth                                          

Mina_1873

    SORROR SANGUIS

      CADENTE ORIENTE SOLE. ORIOR SOLE CADO

       « Je disparais au Soleil levant, j’apparais au Soleil couchant »

 

 

Ô Sœur de sang,

Eternelle, gente et immobile,

je reçois l’appel aux âmes du Sud et du front de l’Orient.

 

Ô Sœur de sang,

Impératrice et souveraine vénérable de mes mémoires,

tu expires à mon cœur l’expiation à la Géhenne.

Je te ressens alors dans le chœur des vestales expositions de l’art ancien

que me distille un Musée au milieu d’une nation,

asile appâté à l’échappée, me rappelant ton penchant à l’obscur.

 

Ô Sœur de sang,

Toi qui me sait du plus intense aérien,

aux revers sépales de chroniques m’anoblissant en porteur de ta marque.

Je te révère par les liens qui nous font et nous fîmes,

bien avant que le monde ne devienne à notre séparation,

le pays de nos retrouvailles.

 

Ô Sœur de sang,

Je t’ai vu disparaître et ceindre par les corps qui m’ont aimés,

la croyance, bru de ma collecte, m’invitant à m’unir captif en ton passé,

comme aux dérobés paysages captivant l’air des architectures antiques,

à cette partie que je soutiens humaine, s’étant lancé en poursuite,

à capturer tes baisers métalliques.

 

Ô Soeur de sang,

ne me demande mon âme,

je ne peux te dire quand elle reviendra.

 

Je ne sais que trop des choses qui dévastent,

bien plus que mon esprit ici-bas,

ces illusions de papier débordant

cette attente enfin commune à la vie.

 

Mon âme t’appelle par la voix du dedans,

elle se nomme « famille »,

et sa dynastie est partout,

d’Est au Midi.

 

Il faut perpétuellement fuir,

chérir hors d’atteinte « REBELLION »

 

« Au plus loin que puisse supporter ma pensée,

peuple silencieux, chante pour moi »



10 octobre 2007

En dessous de l'aube

Strajeska_dos1


Expiration d’un passé au cœur mélancolique,

La venaison des fleurs obscures, distillant aux remords l’abîme,

se propage en confluant brutal d’un fleuve devenu de mon sang.

Mon cœur pleure pour tout le mal de l’humanité,

des larmes implacables et sinistres.

 

Certaines nuits je me souviens,

comme cherchant à reconstituer les morceaux d’une image mise en pièce,

d’un pays de forêts bordé de falaises,

de monts escarpés où chantent les âmes des loups.

Il est parcouru de routes grossières à la terre vivante,

qui découpent les bois en chenaux isolés s’enfonçant dans l’ombre de l’horizon.

C’est une contrée de légendes visitée d’esprits anciens.

 

Il est question de mon pays,

natif et aérien,

la patrie qui traverse la mort,

et accueille les isolés.

 

Je pourrai en rêver encore,

revenir ensommeillé et vouloir deviner ses mystères, en vain,

m’épandre sur le sol, saoulé de drogues et secoué de silence,

là bas, sur cette terre qui me réclame.

Ainsi attendre que la froide morsure d’une créature dissimulée au jour

parvienne enfin à m’emporter et m’apprenne à me nourrir loin de l’aube.

 

HXXX©2007

29 juillet 2007

« Ma Sœur Lune » C’est en nuits que je compte

 

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« Ma Sœur Lune »

 

 

 
 

 

 

C’est en nuits que je compte inconnu, les images dissipées à ta froide lumière, ma soeur éternelle.

Comme l'insecte que je suis à contempler ton mystère,

le passé me boit tout entier et sans trêve, hier, demain, aujourd'hui, c'est l'adieu au temps, aux années,

aux cadences répétées dont l'impression par secondes

est d'un peu plus de cet ancien monde qui traverse par replis étrangers, la frontière de ce bleu que je devine en toi.

Des effrois réguliers du temple en sommeil qui agitent mon coeur comme une urne dans les flots,

je regarde ton doigt qui pointé sur mon chemin, m'empêche de rompre la misère, ainsi que cet orgueil de plus de mille ans qui m'abat à chaque jour disparu,

je ne sens que clameurs et inutilité dans ce grand doute qui m'embrase, serait-ce le fruit de ma semaison qui flétrit à l'air de ce monde?

 

Je te sens plus claire en cette nuit,

 

tu as la couleur de ton âge

et moi le souci de n'être que de passage.

HXXXvignette





HXXX2007®

28 juillet 2007

Dans la collecte imaginaire de mon âme en

Dans la collecte imaginaire de mon âme en déshérence, j’ai consacré à l’instar
d’un auguste volatil cherchant à toucher terre et planant en dessus de mers
illimitées, la providence d’un lieu où ensevelir les mémoires inexplorées
garnissant mon souffle.

Je suis l’époux d’une illusion qui ne s’achève, ne périt ni ne trépasse au devenir
de l’aube, mais subsiste au fil des jours épelés sur mes flancs.
Polissant le manteau qui obombre mes traits mensongers au monde,
et sur les pierres saturant ma route, je rends à ma débâcle et dans les mots que je
nourris, cette langueur qui me possède et lentement m’assassine.

La digue contenant la fureur d’un liquide vaincu de puissance,
se fragmente et tremble, prête à rendre résistance
à l’élément trouble et indompté dévorant son échine.
un lac aux allures maritimes se mariant aux cieux lyriques
en les rejoignant de sa perspective.

Raisonné à me livrer au colosse qui convoite de me rompre et gronde d’une
impatience longtemps contrainte à l’arrière d’un mur de vase.
Je suis venu me tenir au devant du sinistre, et ainsi observer l’immensité
de ma frayeur dont le reflet insignifiant,
se dissous dans une muraille maculée de disproportions.

Au-dedans du remous, il y avait l’amour qui s’écrivait : Evaporable.
Détourné semblable à un oiseau vagabond augurant de ma perte
auprès d’étranges originaires d’une relation céleste,
et enfin d’y produire l’écho de mon existence.

J’étais glorieux d’infamies adjugées à mon plaisir.
Le fruit embaumé, coupable et solennel de sortilèges exaltés
des saisons d’autrefois.
La peau que j’effleurais jadis s’identifiant à la soie, n’est plus à ce jour
que ce cuir velu et coriace,
un épiderme de cachalot témoignant des agressions infaillibles de la profondeur.

Monde_du_dessus

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